lundi 14 juillet 2014

Déclenchement avalanche Tcheget!!

Salut à tous!!
Un petit tour d'horizon du coté de l'Elbrous!!
 Si vous aller dans les parages vous devrez forcement passer par des gorges de Tournouaz et passer par Tcheget. Vous allez voir des canons qui longent les bords de route. On peu douter de la simple utilisation à des fins civile. On vous expliquera que ce sont des déclencheurs d'avalanches. Aller voir ses vidéo et faites vous votre propre avis!! :)

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=99j17GL3qlE

https://www.youtube.com/watch?v=32b9m7CeJfQ

samedi 6 avril 2013

Sibérie Mon Amour...

Bloguer Russie  Cet article participe à l’événement inter-blogueurs « Bloguer Russie » organisé par le blog « Russie.fr ». Vous trouverez ici la présentation de l’événement pour cette première édition : « Mon premier voyage en Russie » ou « Mon premier voyage en France ».


Mon Arrivée au cœur de la Sibérie orientale...

 Je suis arrivé pour la première fois en Russie dans le début de l'hiver, à Irkoutsk. Cette Toussaint m'a accueilli par un temps exécrable, comme tous les automnes sibériens. Les premières neiges tombaient et le blizzard installait les températures d'hiver pour ne plus revoir les degrés Celsius positifs. (C'est d'ailleurs pour cela que les russes ne donnent jamais les températures en négatif !! Quand on vous dit : il fera 10°C demain, au mois de novembre, cela signifie -10°C. Ca semble anodin mais croyez-moi ça déstabilise !).

Bref! On me croirait parti pour le goulag !! En fait, pas du tout! J'allais rejoindre de façon incrédule une amie qui faisait son semestre universitaire dans cette ville sublimée par son "green" symbole : Le Lac Baïkal (heureusement qu'il est là ! Parce que la ville en 2007 n'était pas resplendissante). Ce voyage me semblait tout ce qu'il y a de plus classique. J'apprenais le russe en France. J'envisageais de partir l'année suivante en semestre universitaire dans cette même ville. Quoi de plus normal que de venir apprivoiser les lieux avec une amie. Je n'ai pas été déçu du voyage.


Fromage de l'amitié
Je suis arrivé à Moscou pour changer d'avion, c'est là que le "Loup russe" m'a happé pour la première fois (expression imagé par mes amis russes pour m'expliquer la théorie de la défaite de Napoléon à Smolensk !). Une fois débarqué de mon avion dernier cri de la Lufthansa avec de superbes hôtesses, je me suis retrouvé dans un aéroport classique avec des personnes parlant l'anglais. Mais le plus dur était à venir. Pour changer de terminal il fallait prendre le bus mis en place par les compagnies aériennes ou prendre un taxi. C'est là que la Russie me montra ses premiers vices!! Les bus n'étaient pas réguliers à cause des bouchons interminables. Les taxis faisaient payer en euros. N'ayant que deux heures pour changer de terminal avec bagages à récupérer et faire enregistrer de nouveau, on se met a stresser. Je me suis rendu compte après coup que le taxi m'avait fait payer 20 euros pour faire 3 kilomètres!!! Mais avec le sourire et mes quelques mots russes je me suis senti comme un poisson dans l'eau. Une fois arrivé dans le terminal pour les vols internes vers la Sibérie je me suis senti envahi par les derniers restes du temps communiste. Tout avait changé : les attitudes vestimentaires, les douaniers, les bâtiments, les personnes... Le douanier pour embarquer vers Irkoutsk me demanda sévèrement pourquoi un français voyageait vers cette destination. Puis, peu convaincu par ma réponse, il me rétorqua en me tendant mon passeport : "bon courage" et il dit en rigolant avec sa collègue "il est fou il va là ou les  loups rodent dans les rues!!". Puis j'embarquai dans mon avion. Quel choc !! Un vieux Tupolev aux plastiques jaunissants sera mon moyen de locomotion pour ma destination finale. Durant le vol, des hôtesses ne parlant que russe et d'un âge certain me donneront des plateaux repas avec une "vache qui rit" communiste!! En effet, l'étiquette du fromage était jaune et rouge avec un globe sur lequel était dessiné une faucille et un marteau estampillé "fromage de l'amitié" !!

Salle d'attente aéroport d'Irkoutsk
Tourniquet des bagages Irkoutsk
et pour clore mon arrivée après un atterrissage mouvementé les personnes applaudirent et remercièrent le pilote et le bon dieu. Croyez moi, à ce moment là je faisais pas le fier!! Et pour finir le pilote nous annonça qu'avec le gel l'avion avait freiné juste avant la fin de la piste!! J'ai appris plus tard qu'a cet époque certain pilote russe picolaient pendant les vols et que l'aéroport d'Irkoutsk était sur les listes noires car sa piste était trop courte, et qu'un grave accident s'était déjà produit quelques année plus tôt !! La descente de l'avion fut tout autant cruelle: Je débarquai à 5h du matin avec -15°C sur le tarmac directement. Ce fut un long moment de solitude. Personne ne vous aide, aucun bus pour vous amener dans une salle de débarquement. J'ai suivi le flot de passagers qui se sont dirigés en direction d'un énorme portail de fer qui s'ouvrait sur la rue. Rien n'indique comment récupérer ses bagages, des gens s'embrassent, pleurent, ou s'échappent dans des voitures... et moi là au milieu je suis perdu !! après quelques instant d'égarement je vois des personnes contourner le bâtiment principal et se diriger vers un préfabriqué en bois. Puis une porte s'ouvre et c'est la salle des bagages. Pas de tapis roulant, une simple porte en bois sur glissière par laquelle des personnes sur le tarmac jettent les sacs sur un tourniquet de type "jardin d'enfant" propulsé par un vieux moteur haletant qui les distribuait à leur propriétaire. Dans tout ça, je me retrouve à attendre un jeune français. Cette attente me prépara à cette culture. J'ai observé la vendeuse de snacks de la salle d'attente. Une vielle femme qui se remaquillait tout les quarts d'heure avec son tablier bleu et sa mini jupe et ses talons derrière sa banque de froid a moitié vide. Mais avec une énorme affiche solitaire "Kit et Kat" accrochée au mur prônant l'arrivée du capitalisme.

Mais premières impressions sur la Russie...
La suite de mon premier regard sur la Sibérie va se résumer dans cette anecdote: La première "marchoutka" (mini bus) que j'ai prise diffusait "siffler sur la colline" de Joe Dassin. Je me suis mis alors à la chanter en sautant sur mon siège, heureux de retrouver un peu de repères. J'ai reçu tellement de regards foudroyant que je compris qu'en Russie il y a des règles de respect bien définies. Ne pas siffler dans une maison par exemple. Cela porterai la pauvreté dans le foyer, parait-il !!

Tramway d'Irkoutsk
Ce que j'ai apprécié tout de suite en Russie c'est l'instinct de survie des gens. Même si les sibériens m'ont paru très fermés, ils m'ont toujours aidé dans les situations délicates. Le deuxième jours de mon arrivée je n'ai pas su où descendre de mon minibus, Le chauffeur me voyant perdu m'a tout de suite aidé et il m'a mis dans un autre minibus en expliquant à l'autre chauffeur ou je devais descendre et de ne pas me faire payer un deuxième trajet. C'est ce qu'il a fait. Autre fait marquant, c'est les tramways. Si il y a trop de monde, les gens font passer la monnaie de mains en mains dans un sens jusqu'au conducteur et retournent les billets dans l'autre sens. personne ne vous volera. C'est très déroutant.

pour finir sur les premières impressions. C'est une phrase que j'ai vite appris en Sibérie : "Il n'y a jamais de problèmes, mais toujours que des solutions, Il suffit juste de les trouver". Pour l'illustrer il suffit juste de vous raconter mes problèmes d'enregistrement. J'avais dépassé la date et je stressais. C'est là que l'on se rend compte de la chape administrative de la Russie. En discutant à droite a gauche l'on m'a indiqué un bureau où expliquer mon problème. Puis cette personne savait ce qu'il fallait faire et je me suis retrouvé en quelques heures avec mes papiers en règle sans que personne ne m'embête !! C'est aussi ça la Sibérie. Même dans une ville de 500 000 habitants tout le monde sait ce que vous faites et à quel endroit. Pour la simple et bonne raison que tout le monde se connait de près ou de loin.

Mes a priori...
En partant en Russie, délinquance et racisme étaient mes stéréotypes. Mais j'ai vite appris que ce n'était pas une réalité plus importante qu'en France. Bien au contraire. J'ai rencontré un pays si vaste avec une multitude d'ethnies, de peuples et de religions. C'est ce qui fait la force de la Fédération de Russie. Même si le racisme et la délinquance est omniprésente ce n'est qu'une minorité. A l'époque à Irkoutsk il n'y avait qu'une famille malienne et un afro-américain qui vivait dans cette ville. Une chose incroyable m'est arrivée. Une fois que je prenais le train, j'ai vue la foule se remuer avec insistance. Puis je vis passer un homme de couleur noir. Les gens pour la plupart voyaient pour la première fois, et pas à la télé, un homme de couleur !
Puis les habitant d'Irkoutsk sont fiers de leur présentateur télé de la météo sur la chaine locale. Ils se marrent à chaque fois que ce présentateur afro-américain annonce l'arrivée des températures extrêmes. C'est aussi ça la Sibérie.

Mon autre a priori aura été les jeunes femmes russes. Grandes, blondes, minces et cherchant un mari avec un passeport français, si possible... Excepté les vendeuses des marchés couverts qui s'occupent de vous comme des mères juives c'est à peu près la réalité. Mais la femme russe est plus que ça. Elles peuvent attendre un bus en mini-jupe à -20°C dans la rue sans grelotter, alors que vous, vous avez les deux oreilles qui sont tombées et vous trépignez sur place pour ne pas perdre la totalité de votre pied. Et quand vous faites le travail des champs, vos doigts sont sales incrustés de terre, mais les leurs sont roses, propres et manucurés après la même journée de dur labeur. Et pour finir l'estocade, elle courent devant vous en pleine taïga montées sur des talons aiguilles en se trémoussant alors que vous faite attention ou vous mettez les pieds pour ne pas trébucher !!

Mes conclusions...
Èglise de Maloié Galoutsnoié (Baïkal)
Ce qui m'a amené en Russie c'est cette vision d'une grande zone que l'on me faisait colorier en orange sur les cartes d'histoire/Géographie, au lycée, avec la légende pays déjà développé mais en retard. Ce pays était inclassable. Cela m'a toujours intrigué. Mais aussi les vieux bons au porteur écrit en cyrillique que mon grand papi avait ramené de Crimée où il avait aidé l'armée blanche en tant que soldat français et sa photo de lui là-bas avec son mot écrit derrière pour rassurer sa famille. Puis un road trip en Scandinavie ou l'on renonce à passer par la Russie pour rejoindre la Pologne sur le retour. Et enfin, les histoires racontées par mon maitre de stage norvégien qui avait quelque anecdotes sur ses voyages en Russie.


Finalement j'aime bien cette  vision du "Far East", comme on nomme la Russie. C'est toute la notion de cow-boys russes qui prend son sens. C'est tellement vrai !!

Rue en chinois pour marquer la coopération d'Irkoutsk avec la Chine
J'aime dire que mon âme est ici en France et que mon cœur je l'ai laissé quelque part dans un recoin du Baïkal. C'est ce qui me pousse irrémédiablement à y retourner à chaque fois...

À très bientôt en Sibérie je l'espère...

mercredi 13 mars 2013

Bloguer Russie!!!!!

Oyé Oyé Bloggueurs, Bloggeuses / Lecteurs, Lectrices!!! 

Afin de réussir une petite reconversion du Blog! Je vous propose de suivre les blogs qui parlent de la Russie. Je vais participer à l'évènement "Bloguer Russie" à l'initiative de Russie.fr.

Le principe est simple : Chaque Blog doit rédiger un article sur le même thème... jusqu'au 6 Avril on traitera le sujet : "sa première expérience en Russie.."

Soyez nombreux à profiter de l'occasion pour découvrir ou redécouvrir la Russie avec un autre regard...

Si vous voulez en savoir plus sur cet évènement aller vous faire plaisir sur : russie.fr

A très vite avec mon article "Sibérie mon amour..."

mercredi 26 décembre 2012

Dombai: free montain hot spot!!

Mont Dombaï
Quel choc! Lorsque je suis arrivé dans ce village du fin fond de la république de Karachaïevo-Tcherkéssie. Autre vallée profonde qui se finie au bout du bout de la Russie, les seuls remparts naturels qui s’offrent à nous sont les crêtes qui définissent la frontière avec l’Abkhazie (fameuse république autonome de Géorgie autoproclamée indépendante. Je ne ferai pas de jugement sur ces conflits tant chaque parties à ses tords!). Ici la haute montagne et les vallées étroites dominent. La force de la nature vous embrasse. Je ne ferais pas un long article sur ce lieu si important pour les gens du Caucase nord. Ce village qui est aussi le nom du mont principal est tiraillé par l’activité de haute montagne et l’enclavement. Encerclé par les territoires de la réserve de Teberda, les bisons du Caucase et les ours font la loi et mènent le ballet de mère nature.
Malgré tout, ce site est réservé aux free-riders et aux spécialistes de la haute montagne. Pour les amoureux des réserves naturelles et de la pleine nature il faudra se rediriger plus en aval à la réserve de Teberda. C’est vraiment dommage car le potentiel est là. La première impression quand on arrive à Dombaï c’est les pentes escarpées et cette sensation d’immensité qui nous emplie avec un repère : le mont principal qui a des airs étranges du Cervin dans les Alpes suisse.

Station de Dombaï
Mais très vite la réalité du passage de l’époque post-soviétique vous rappel qu'il y a eu une longue période de latence dans le développement de cette vallée. Quand on rentre dans le village les constructions anarchiques au couleurs fantasques prennent le pas. le clou du spectacle est cette immeuble non fini et désaffecté au pied des remontés mécaniques dernière génération. Mais on s’habitue vite. de nouveau complexes de très bonne qualité sorte de terre. Les appartements sont agencés en intérieur bois avec un très bon confort.
Ce développement anarchique peu choquer mais on trouve l'aide de Saïd, qui après quelques coups de téléphone accepte de nous faire visiter, découvrir et raconter l'histoire ce petit village du Caucase.

Dombaï bénéficie d'un enneigement à faire pâlir les meilleurs stations de France. Après cette visite d'une station en plein développement je vous recommanderai qu'une seule adresse, le Free Dom Hôtel. C'est le rendez-vous des free-riders, mais c'est surtout le seul hôtel construit en bois par les artisans locaux et qui vous fera découvrir la culture locale. Vous pourrez découvrir le sauna Tcherkess et rencontrer la mémoire de Dombaï! http://www.freeride09.ru/
Les Monts enneigés face à la station, frontière russo-avkaze!

l’intérêt écotouristique du lieux est contrasté. Mieux vaut regarder en aval à Teberda. Ce village est authentique et vous y trouverez le centre d'accueil de la Réserve Naturelle de la Biosphère de Teberda. Le problème c'est qu'il n'y a pas d'hébergement.

Un autre atout au développement est la construction d'une nouvelle route d’accès depuis Tcherkess, mais cela représente des travaux colossaux et je me pose des questions sur le résultat et le suivi de l'entretien...à voir!